La pollution lumineuse
La deuxième journée de la semaine du développement durable a été l’occasion de plusieurs interventions sur le thème des éclairages artificiels et de leurs conséquences.
François Malinge, conseiller énergie au CPIE LoireAnjou, est notamment venu expliquer que les éclairages publics généraient de fortes consommations d’énergie, pouvaient altérer la qualité du sommeil et nuisaient fortement à la faune et à la flore.
Ainsi, les éclairages extérieurs sont la deuxième cause de mortalité des insectes nocturnes qui jouent un rôle considérable dans la pollinisation et qui constituent la base de l’alimentation de nombreux animaux, notamment les chauves-souris.
Or, les points lumineux n’ont pas cessé d’augmenter en France et dans le monde au point qu’un tiers de l’humanité ne peut même pas voir la voie lactée.
Comme aucune étude mondiale n’a pas pu prouver l’efficacité de l’éclairage nocturne dans la lutte contre l’insécurité, beaucoup de politiques publiques d’éclairages s’appuient sur des sentiments et non sur des faits.
Le législateur a commencé a produire des textes de limitation des éclairages nocturnes. Depuis le 1er juillet 2018, les enseignes commerciales et les vitrines doivent être éteintes entre 1 h et 6 h. Un nouveau texte entrera en vigueur au 1er janviers 2019.
De nombreuses municipalités n’ont pas attendu l’action de l’Etat et se sont engagées depuis des années dans une forte réduction des éclairages publics souvent récompensée par un label décerné par l’ANPCEN, association de protection du ciel et de l’environnement.
Aujourd’hui, le site la Mode a commencé des plantations de plantes tinctoriales, le site Renaudeau va poursuivre demain dans cette voie du jardinage en pratiquant des semis et des plantations. Pour les plants de plantes tinctoriales, un grand merci pour leur disponibilité à M Biteau ( jardinier) et Mme Fall , tous deux du musée du textile.
Pour la petite histoire, les jardinières ont été confectionnées par la section Bois du lycée.